La lettre de Nitya n°17 : Le sens de Noël

Je prends rarement la parole sur cette newsletter, mais merci à tous ceux qui se sont abonnés quand même 😊 !

650000 cadeaux revendus dès le 25 au soir, avons-nous manqué quelque chose dans le sens profond de la fête de Noël ? 

La Joie vient-elle automatiquement des choses ? Certainement pas, nous le savons tous et pourtant nous revenons très souvent au fait que la valeur se mesure en argent gagné ou dépensé. Que le temps vaut de l’argent…

Tout le mouvement de société qui se construit autour du fait (ou de l’espoir) de reprendre prise sur son temps va-t-il réellement à la racine des choses ? 

Reprendre les rênes de sa vie suppose bien sûr de dépenser moins mais surtout de dépenser plus de temps, d’arbitrer différemment nos préférences. Non pas de se demander comment on pourrait gagner beaucoup en ne faisant presque rien (location d’appartements, placements en bourse), mais au contraire se demander comment on peut attribuer à notre vie, à nos vies, une autre valeur que celle qui s’indexe sur celle de l’argent.

Mon travail va dans ce sens.

Croisant tellement de gens désabusés, en difficulté de confiance en soi, de direction de vie, de sens tout simplement, je mise sur le fait qu’en enlevant ce qui nous enserre et en redonnant la place de pointer vers quelque chose de plus grand que soi, naturellement, la joie reviendra. 

L’an prochain, prenez le temps, simplement.

De faire des cadeaux.

Réfléchissez à chaque personne. Prenez le temps. Ne faites qu’un cadeau mais faites en sorte qu’il soit reçu avec autant de joie et de temps que vous en avez pris à le faire….

2 thoughts on “La lettre de Nitya n°17 : Le sens de Noël

  1. Tellement vrai, c’est comme ça que je fais mes cadeaux 🤗. Ce sont finalement de réelles attentions qui montre l’importance que l’on porte à l’autre 😊 merci

  2. La plupart d’entre nous succombent au pouvoir magnétique des choses (et n’évaluent les évènements qu’en fonction de leurs conséquences tangibles).
    Nous reconnaissons la valeur des objets qui se présentent à nous dans le royaume de l’Espace.
    Mais c’est dans le domaine du Temps, et non dans celui de l’Espace, que nous pouvons trouver ce qui est authentiquement précieux.
    Les monuments de bronze ne vivent que grâce à la mémoire de ceux qui contemplent leurs formes, alors que les « instants » de l’Esprit durent encore après avoir été relégués à l’arrière plan de l’âme.
    Nos sentiments, nos pensées sont notre bien propre ; les objets que nous possédons nous sont étrangers, souvent même trompeurs.
    Être est plus essentiel qu’avoir.
    Nous sommes confrontés avec les objets, mais nous ne vivons qu’en actes.
    A.J Heschel

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