Gradus de l’Avent : Jour 12

Jour 12 : L’heure de la prière

Mais que voilà une plaisanterie ! Nous sommes tous libérés de ces fadaises ridicules, et nous sommes des êtres rationnels, comme le prouve le fait que vous lisez mes articles … 🙂 

A la limite, d’accord pour s’intéresser avec un demi sourire de scepticisme supérieur à l’astrologie, mais certainement pas pour prier.

Faisons un petit détour : quel est le contraire de la peur ? C’est la confiance. Je suis très souvent confrontée à des gens qui me disent qu’ils n’ont pas confiance en eux, mais le plus souvent, ils se trompent lourdement, ce n’est pas en eux qu’ils n’ont pas confiance : c’est dans les autres et dans le monde, dans les événements. 

Ne pas avoir confiance en soi c’est un peu comme si on était en doute de pouvoir par exemple, assumer la journée du lendemain.

Avez-vous confiance dans le fait que vous serez capable de vous lever et peut-être de faire les gestes de chaque jour ? Ne pas avoir confiance en soi est le doute permanent sur nos capacités, mais qui va garantir que nous avons les capacités de mener à bien quelque chose, sinon notre effort ?

Avoir confiance en soi est assez simple, il suffit de faire des efforts pour parvenir à un but. Après, la question de la mauvaise évaluation du temps nécessaire à l’effectuation de quelque chose ou de notre possibilité d’apprendre ce qu’on ne sait pas, peut rentrer en jeu. Mais ça ne devrait pas être une question de confiance.

Si vous avez programmé un trajet de 20 minutes à faire en 5, peu importe que vous ayez ou pas confiance en vous, vous ne le ferez pas. 

La confiance en soi est plus essentiellement la question de l’amour qu’on se porte. Est-ce que vous pouvez vous appuyer sur vous-même, ou non ?  Est-ce que vous vous sentez digne d’être aimé ? Si vous ne vous aimez pas suffisamment, vous transformez en enjeu perpétuel votre vie quotidienne : pour vous prouvez qu’on peut vous aimer, alors vous allez douter de vous, pour que quelqu’un vienne vous repêcher. Evidemment, ça ne marche jamais. 

Nous voici de retour à la prière, car la prière est une acceptation globale.

C’est une attitude de vie. C’est parce que vous prenez la personne que vous êtes en considération et en respect que tout peut commencer. 

Et vous ne ferez confiance au monde extérieur, vous ne baisserez la tension nerveuse que si vous ne vous sentez plus menacé.

Pour sortir de cette peur fondamentale, il n’y a qu’une solution, c’est de se mettre au diapason du monde et de soi et de cesser la résistance. Et cela n’est possible qu’en exprimant une reconnaissance d’être en vie. La prière n’est rien d’autre que cette expression de gratitude.

En apprenant la reconnaissance de ce qu’on a, même si on aurait envie d’avoir davantage.

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