Je peux pas, j’ai poney…

J’peux pas, j’ai poney…

On voit maintenant fleurir cette phrase à mourir de rire sur des supports variés. Dans notre société, on voit aussi proliférer des observateurs, des coachs, des facilitateurs pour être heureux au travail…

Le burn out est reconnu comme maladie professionnelle et le stress est devenu l’ennemi.

Et pourtant, comment peut on se mobiliser pour quelque chose, pour une réussite sans que ça tienne à cœur, sans que ça décentre énormément?

J’ai poney. Et je n’ai pas envie et mon envie est souveraine. C’est elle qui décide ce qui aura de la valeur, du temps et de la place dans ma vie.

Je n’ai pas envie de contraintes dont je ne vois plus l’intérêt. Je n’ai pas envie de me contraindre. Notre société devient une vraie rebelle, elle veut la conquête mais ne veut pas la tension du risque qui va avec. Elle veut profiter d’un bien être merveilleux tout en cochant toutes les cases qu’elle souhaite atteindre.

J’ai poney et quoiqu’il en soit, je serai plus fort que vous. Par exemple, je vais faire de la méditation et je gèrerai si bien mes émotions que je deviendrai illisible pour vous. Rien ne m’atteindra… et surtout mon bien-être et mon temps libre seront préservés… mais également, ma compétivité, ma résistance au stress et mon envie d’être le meilleur.

Serions-nous dans un monde qui nous apprend que des enjeux apparemment contradictoires peuvent être compatibles ?

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