Hans Rosling et la fantastique machine à laver

Cette conférence est ce que j’ai entendu de plus incroyable sur l’histoire économique mondiale.

En résumé : Se délivrer du quotidien est la clef de la conquête de soi, de la liberté et de la dignité humaine…

Et voici ce que je voulais vous en dire (mais écoutez là d’abord) :

 

Serions-nous les gérants, les gestionnaires de nos vies ?

Nous faisons du planning, du ménage, de l’organisation, des déplacements (les mamans et les papas taxi), nous bricolons et pire encore, nous faisons des travaux, nous améliorons ou conquérons notre bien être

Et puis, nous avançons en âge, et dans nos sociétés occidentales, on a de la chance, parce que quand on a fini d’acheter une maison, on peut en acheter une autre, si on a assez d’argent. Et on est au service de ses possessions. Au service de notre carrière, au service de nos réseaux sociaux sur lesquels il faut être spirituels, contents, successfull. On est au service de notre image, et au service de notre quotidien qui, pour bien fonctionner, a besoin d’un humain.

Que ce soit la vaisselle journalière ou les placements boursiers que vous scrutez, quoiqu’il en soit, votre vie a pris une amplitude et pour que tout aille bien, vous devez vous en occuper.

Hans Rosling explique très bien que la machine à laver libère plusieurs heures par jour, mais souvent, nous, parce que nous sommes très riches, nous l’avons oublié, et à la place, et au lieu de faire des choses qui nous font nous conquérir nous-même, nous regardons internet, ou surfons sur les réseaux.

L’obligation manuelle du quotidien au lieu de faire place à la culture et au déploiement a souvent débouché sur une passivité globale, ce qui avachit nos raisons de vivre.

Et nous sommes déprimés.

Alors, nous avons trois familles de solution que voici en quelques lignes, mais qui ont d’infinies variations :

  • Nous revenons aux vraies valeurs, nous cultivons un potager bio, construisons des palissades, coupons du bois pour le chauffage, on sera plus équilibrés et moins déprimés, mais on revient en arrière.
  • Nous explorons le mental passif sous toutes ses formes en démultipliant les abonnements aux chaines satellites, en augmentant les histoires passionnelles hasardeuses et en allant voir des thérapeutes pour comprendre l’origine de notre mal être.
  • Nous revenons à nos valeurs post acquisition de la machine à laver : délivrés du quotidien, nous cherchons à faire de notre vie un royaume dans lequel nous serions, comme l’univers, en expansion continue

Laquelle choisissez-vous?

One thought on “Hans Rosling et la fantastique machine à laver

  1. Je choisis la 3ème option

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